Corrections climatiques

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Prise en compte de la localisation et de la rigueur climatique

 

La rigueur hivernale n’étant pas la même en tous points du territoire métropolitain, les consommations d'énergie consacrées au chauffage sont elles aussi variables selon la localisation du bâtiment concerné. Pour mieux approcher la réalité, on peut utiliser des coefficients de correction climatique, qui permettent d’obtenir des moyennes régionales à partir de la moyenne nationale de consommation d’énergie. Le principe est que le coefficient en question est le rapport des DJU pour la zone considérée aux DJU* pour l’ensemble du pays.

 

* DJU signifie degré jour unifié. Pour un lieu et un jour donnés, les DJU sont déterminés en faisant la différence entre une température de référence, 18°C, et la moitié de la somme de la température maximale et de la température minimale, si cette valeur est inférieure à 18 °C (il n'y a pas de DJU négatifs). Ensuite les DJU journaliers sont cumulés sur la période de chauffe, qui va du 1er octobre au 20 mai. Le total annuel moyen va de 1400 DJU pour la côte Corse à 3800 DJU dans le Jura, et se situe entre 2000 et 3000 pour la majeure partie du territoire métropolitain. .

 

Les coefficients de correction et les zones associées sont présentés ci-dessous :

 

rigueur_climatique

Carte de localisation des zones climatiques

 

 

H1

H2

H3

Coeffclimat

1,1

0,9

0,6

Coefficient de correction en fonction de la rigueur climatique

 

Si, au sein d’une zone donnée, l’altitude dépasse 800 mètres, on prendra conventionnellement le coefficient de la zone qui précède. Ainsi, un logement situé à plus de 800 m d’altitude dans une zone H2 devra être considéré comme étant en zone H1, etc. Les logements situés en zone H1 et à plus de 800 m d’altitude peuvent utiliser un coefficient H1 majoré de 20%.