Mix électrique autres pays

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Description

 

Pour les contenus CO2 moyen à l'étranger, les valeurs actuelles de la Base Carbone® ont été prises dans une publication de l’Agence Internationale de l’Energie (« CO2 Emissions from Fuel Combustion », 2013, fournissant des données pour 2011210) et figurent dans le tableau ci-dessous.

Dans cette publication, les valeurs tiennent compte des kWh électriques et thermiques fournis. Par contre, les échanges transfrontaliers ne sont pas pris en compte et cela concerne uniquement les émissions directes des centrales.

 

L'ensemble des hypothèses de calcul retenus par l'AIE présentées ci-dessus ne permettent ainsi pas de comparer directement ces données avec celles de la France.

 

Par ailleurs, des publications plus récentes de l’AIE sont disponibles (publication payante) : n’hésitez pas à consulter directement leur site internet.

 

Pays

kgCO2e / kWh

Pays

kgCO2e / kWh

Afrique du Sud

0,927

Kazakstan

0,766

Albanie

0,002

Kenya

0,274

Algérie

0,548

Kirghizistan

0,094

Allemagne

0,461

Kosovo

1,287

Angola

0,440

Koweït

0,842

Antilles Néerlandaises

0,707

Lettonie

0,227

Arabie Saoudite

0,737

Liban

0,709

Argentine

0,367

Libye

0,885

Arménie

0,181

Lituanie

0,548

Australie

0,841

Luxembourg

0,410

Autriche

0,188

Macédonie

0,687

Azerbaïdjan

0,584

Malaisie

0,727

Bahreïn

0,640

Malte

0,872

Bangladesh

0,593

Maroc

0,718

Bélarus

0,585

Mexique

0,455

Belgique

0,220

Moldavie

0,583

Bénin

0,720

Mongolie

1,492

Birmanie

0,262

Montenegro

0,405

Bolivie

0,423

Mozambique

0,001

Bosnie-Herzégovine

0,729

Namibie

0,197

Botswana

2,517

Népal

0,001

Brésil

0,087

Nicaragua

0,460

Brunéi Darussalam

0,798

Nigéria

0,405

Bulgarie

0,579

Norvège

0,017

Cambodge

0,804

Nouvelle-Zélande

0,150

Cameroun

0,207

Oman

0,794

Canada

0,186

Ouzbékistan

0,734

Chili

0,410

Pakistan

0,425

Chine

0,766

Panama

0,298

Chypre

0,702

Paraguay

0,000

Colombie

0,176

Pays-Bas

0,415

Congo

0,142

Pérou

0,289

Corée du Sud

0,533

Philippines

0,481

Corée du Nord

0,465

Pologne

0,781

Costa rica

0,056

Portugal

0,255

Côte d'Ivoire

0,445

Qatar

0,494

Croatie

0,305

Rép. Dém. Du Congo

0,003

Cuba

1,012

République Tchèque

0,589

Danemark

0,360

Roumanie

0,499

Dominicaine, République

0,589

Royaume-Uni

0,457

Égypte

0,450

Russie

0,639

El Salvador

0,223

Sénégal

0,637

Émirats Arabes Unis

0,598

Serbie

0,724

Équateur

0,389

Singapour

0,499

Érythrée

0,646

Slovaquie

0,197

Espagne

0,238

Slovénie

0,325

Estonie

1,014

Soudan

0,344

États-Unis

0,522

Sri Lanka

0,379

Éthiopie

0,007

Suède

0,030

Finlande

0,229

Suisse

0,027

Gabon

0,383

Syrie

0,594

Géorgie

0,071

Tadjikistan

0,024

Ghana

0,259

Taïwan

0,768

Gibraltar

0,762

Tanzanie

0,329

Grèce

0,718

Thaïlande

0,513

Guatemala

0,286

Togo

0,195

Haïti

0,538

Trinité-et-Tobago

0,700

Honduras

0,332

Tunisie

0,463

Hongrie

0,317

Turkménistan

1,898

Inde

0,912

Turquie

0,460

Indonésie

0,709

Ukraine

0,419

Iraq

1,003

Union européenne à 27

0,429

Irlande

0,458

Uruguay

0,081

Islande

0,000

Venezuela

0,264

Israël

0,689

Viêt Nam

0,432

Italie

0,406

Yémen

0,655

Jamaïque

0,711

Zambie

0,003

Japon

0,416

Zimbabwe

0,660

Jordanie

0,566

 

 

Facteurs d’émission de la production d’électricité par pays en 2011

 

 

Incertitudes et variabilité

 

Les facteurs d'émissions de l'électricité de réseau, reflétant le parc de centrales installées sur le territoire national, varient lentement. En effet, la composition de ce parc ne change pas du tout au tout d'une année sur l'autre.

 

En revanche, entre autres pour des raisons climatiques, ce qui peut assez rapidement changer d'une année sur l'autre est l'appel aux centrales fournissant l'électricité de pointe, qui sont, pour une large partie des pays d'Europe, des centrales thermiques à flamme, c'est-à-dire utilisant comme énergie primaire du charbon, du gaz ou du pétrole (même si l’hydroélectricité de lac est aussi utilisée pour la pointe, mais déjà à son maximum de potentiel). Une large partie de la production à faible teneur en CO2, à savoir le nucléaire (30% du courant européen environ), l’hydroélectricité au fil de l’eau, et plus marginalement l’éolien, fournit de l'électricité dite "de base", c’est-à-dire celle qui est consommée en permanence.

 

Un autre processus qui est susceptible de provoquer une modification du contenu en CO2 du kWh en quelques années est le basculement du charbon sur le gaz pour les moyens de pointe et semi base. Ainsi, la dernière Programmation Pluriannuelle de l’Energie prévoit la fermeture des dernières centrales à charbon d’ici 2022.

 

Compte tenu des variations issues de la mise en service de nouvelles capacités (rythme lent), ou de la mise en route ou pas des centrales fournissant l'électricité de pointe (fortes variations d'une année sur l'autre), et de l'antériorité des chiffres repris ci-dessus (les statistiques ont souvent 2 ans de décalage avec l’année en cours), la variabilité maximale constatée pour le facteur d’émission français moyen est de l’ordre de 15% sur les 5 dernières années.

 

Sources :

[310] AIE - 2013 - CO2 emissions from fuel combustion - hightlights